Yann Novak

Read Reviews

• Nous n’avons jamais parlé de Yann Novak, par contre nous avons chroniqué les productions de son label, Dragon’s Eye Recordings, pendant plus de deux ans. On le découvre aujourd’hui chez Reductive Music, label espagnol dédié à l’art sonore.

  Yann Novak est à la fois vidéaste, musicien et plasticien. Il est déjà auteur d’une vingtaine d’albums depuis 2005 sur des labels tels que Line ou Hibernate, mélange de productions solo ou collaborations, à l’image de son tout récent Undefined avec Richard Chartier. 3 Surfaces est une installation sonore créée par l’américain et qui se voit prolongée par ce mini CD comprenant une pièce unique de 20 minutes.

  On appuie sur la touche ’Play’ du lecteur CD, mais rien ne se passe. Le disque tourne mais il débute par un silence. Tout doucement, un souffle léger semble prendre place, suivi par une tonalité a priori linéaire. Le volume sonore monte petit à petit et des oscillations se font jour, dessinant une mélodie répétitive, d’une incroyable beauté. L’ambient minimale de Yann Novak évoque un sentiment de vide et d’infini. Ses nappes sonores semblent s’étendre à perte de vue tandis que le minimalisme de la composition flirte avec le néant. Il ne nous reste qu’à fermer les yeux, se laisser porter, et partir. Loin.

  On voudrait que tant de beauté dure effectivement indéfiniment, et c’est là le seul reproche que l’on trouvera à ce disque : 20 minutes que l’on souhaiterait éternelles.
  – EtherREAL

• Best of 2012 Lists: Lend Me Your Ears

• Too many people mistake surface for superficiality in the sense of lacking meaning due to literal lack of depth, but as far back as Robert Rauschenberg´s white-on-white paintings of the early 1950s, modernists have disabused this belief – John Cage called them ”landing strips for dust, light and shadow”. Novak´s 3 Surfaces is loyal to this traditon, exploring the play of light on surface and hence mood by adjusting the dimensions and natural lighting of his site – a humble stairwell in the Armory Center for the Arts in Pasadena – with fabric-covered scrims. The physical edition even includes a swatch.

  Adding ”compositional elements” more suitable to home listening, Novak transmits the dry, shimmering heat, complete with subtle rattlesnake hiss, of his Californian surroundings, while a peculiar synaesthesia somehow sees powder blues shifting into pinks with the occasional surge of yellow, the beautiful barrens of impossible landscapes only possible to visit through sound.

  As those familiar with Novak´s previous work and curation will know, Novak´s minimalism contains multitudes, to the point of almost being a mirage. To anyone unfamiliar, this would be a very good place to start.
  – Cyclic Defrost Magazine